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 BG Verandie

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Levee
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MessageSujet: BG Verandie   BG Verandie Icon_minitimeLun 23 Juil - 14:20

Verandie est décédés le 245ème jour de l’année alors qu’elle était enceinte de 6 mois. Son agresseur ou plutôt assassin laissa sa dépouille près d’une ville. Elle fut tout d’abord porter disparu jusqu'à se que sa jeune sœur Elhena découvre son corps, à côté d’un lac un soir. Verandie fut enterrée près de La Tour d’Ivoire. Certaine personne informer de la tragédie décide de la ramener parmi les leurs.
Le 134ème jour de l’année au matin, par une belle journée de printemps, Verandie revient à la vie et entama son journal qui sert de témoignage.


134ème jours de l’année : « Renaissance »

« J’ai mal…ma poitrine…aie…il y a quelque chose qui frappe dedans. Ca accélère, qu’est ce qui se passe ? Aie ça fait mal ! Ça bat fort ! Je m’écroule au sol, quelque chose en moi vient de se réveiller… je commence à sentir mes extrémités, une chaleur envahit mon corps peu à peu comme si un feu venait de naître dans ma poitrine. J’essaie d’ouvrir les yeux mais je suis trop faible. J’entends des pas, puis une porte s’ouvrir, quelque chose s’approche de moi. Je veux bouger mais je n’ai pas assez de forces, je veux crier mais je n’arrive pas à sortir de son de ma gorge. A l’aide !!! Quelqu’un est entré dans la chambre, je sens sa présence tout près, il s’approche. Il est là, à quelques centimètres, je sens son souffle au dessus de moi. Il me chuchote quelque chose. Je n’arrive pas bien a distinguer se qu’il dis. « Bonjour et bienvenu parmi nous… »
Je ne comprends pas bien. Une autre personne entre dans la chambre, il est plus lourd que le premier je le sens à travers ses pas, lui aussi s’approche. Je crois qu’il discute, de moi ? J’essaie de nouveau de bouger mais rien à faire, c’est comme si j’étais coller ! Un des deux me dis « Ne bouge pas, tu es bien trop faible Vera »
Vera ? Qui c’est ? C’est moi ? Je ne comprends plus rien ! Mais qu’est ce que je fais là enfin ?!!! J’essaie de chercher dans mes souvenirs, rien…vide…je ne sais plus rien, même pas mon nom. J’arrive enfin à bouger ma main, je la porte à ma poitrine qui me fait encore souffrir, je la sers pour essayer de calmer cette flamme. Les deux personnes sortent de la chambre, j’entends le bruit de leur pas s’enfoncer dans le couloir puis disparaître.
Je suis seule, c’est le moment, il faut que je m’enfuie ! Aller du nerf !! Je puise en moi toute la force que j’ai. Je réussis à dégager mon autre bras. Je me redresse avec difficulté. Je frotte mes yeux, c’est tout flou, je suis myope ou je rêve ?! Tant pis, pas le temps ! Je soulève légèrement mes jambes et bascule sur le côté pour atterrir par terre. Je me mets à ramper sur le sol en poussant de toute mes force sur mes bras. Je n’arrive toujours pas à bouger mes jambes ! Je les frappe pour faire circuler le sang et tenter de les dégourdir toute en continuant d’avancer. J’arrive à la porte, j’essaie de saisir la poignet mais mon bras et trop petit ! J’entends de nouveau des pas dans le couloir. Je ne fais plus aucun geste. Les pas s’arrêtent et j’aperçois sous la porte une ombre qui s’approche. Je ne respire plus. L’ombre défile quelque fois devant la porte et reprend son chemin. Ouf ! J’attends quelques secondes et c’est reparti ! Aller faut bouger ! Je prends mon courage à deux mains et tire sur mes bras pour atteindre la poignée et ouvrir la porte. Ça y est ! Je tourne la poignée, entre ouvre la porte, et jette un œil à droite et à gauche. C’est bon, rien, c’est le moment ! Je m’appuis sur un meuble pour me mettre debout. Mes jambes sont si lourdes, c’est comme si je n’avais pas marché depuis une éternité. Aller courage ! Je lève un pied puis l’autre, au fur et a mesure que je progresse dans le couloir je me tiens a tout se qui est solide. Je m’arrête à un croisement, des personnes s’approchent. J’entends leur voie résonner et s’intensifier de plus en plus. Une cachette vite ! Je me glisse à toute vitesse sous un meuble tel un animal effrayé par la bête. J’attends que les bruits s’en aillent puis je sors de nouveau en rampant comme un serpent. Je me redresse en m’appuyant sur mes jambes encore lourdes et engourdies. C’est reparti ! Je continue mon ascension vers je ne sais où. C’est un vrai labyrinthe, j emprunte quelque fois le même chemin jusqu'à trouver une porte qui donne sur l’extérieur. Je me précipite dessus comme un bélier sens penser à ce qu’il y a derrière. Je tourne la poignée, une lumière aveuglante envahie le couloir. Je recule et tombe au sol. Aie !!! Ça brûle les yeux bon sang !!!! Je mets mes mains devant mes yeux. La lumière diminue, quelque chose s’oppose à son passage. J’enlève mes mains et j’aperçois une silhouette blanche qui fait ombre. Elle se penche sur moi et dépose quelque chose sur mon visage. J’essaie de résister mais c’est trop dur ! Je me sens toute drôle…mes paupières sont si lourdes…je ne peux plus bouger. Je m’effondre au sol.

Aie...mon crâne, comme il est lourd... Il doit y avoir du monde dans la salle…j’entendais des voix s’entrechoquer au dessus de ma tête. J’ouvris doucement les yeux. Ma poitrine ne me faisait plus male…il semblerait que je me sois habituer à ce feux en moi. Quant à ma vision, elle était bien plus nette et je sentais de nouveau mes membres ! Je me redressa et scruta la salle. J’étais encerclée par des prêtres en robe blanche. Mince alors ! Ils me regardaient tous comme une bête de cirque. C’est ma coiffure ? C’est sa ? L’un d’eux s’approcha et dit sous les yeux des autres.
- Bonjour Vera, comment vas-tu maintenant ? Ta poitrine te fait moins male ?
J’essaie de lui répondre mais aucun son ne sort. Evidement faut toujours qu’il y ait un truc qui foire !
- N’essaie pas de parler, répliqua t il, tu es encore faible…tu viens tout juste de te réveiller d’un long sommeil. T’en souviens tu ?
Je fis non de la tête. Il se leva et s’approcha de moi tout en refermant le livre qu’il tenait dans les mains. Il s’assit à côté de moi et posa sa main sur ma joue. Je détournais la tête pour repousser sa main. Pas touche Oh ! Je vis naître un sourire sur ses lèvres, un sourire d’ange rassurant.
- Ne t’inquiète pas nous ne te voulons aucun male… C’est en essayant de fuir que tu t’es fait du male.
Il me regarda comme si il attendait une réponse. Tu crois que je vais m’excuser aussi ? Manquerait plus que sa ! Il baissa la tête et reprit.
- Enfin bon repose toi, tu en as grand besoin. Nous viendrons t’apporter quelque chose à manger plus tard.
Il se leva et me tourna le dos pour raccompagner les spectateurs à la porte. J’attendis qu’ils sortent de la pièce et instinctivement je tirai la langue. Une vraie gamine certes…Je n’en suis pas fière non plus. Finalement, je me levai et posai un pied au sol puis l’autre tout en me redressant. Miracle ! Je marchais de nouveau. Je traversais la pièce plusieurs fois pour me réhabituer.
Je parcourais de mes mains ces immenses bibliothèques qui tapissaient la salle. Il y avait de quoi lire pour des mois ici. Lecture sereine ? Ça reste à vérifier….. Mais peut importe, je me croyais comme dans un rêve, des livres, des livres et encore des livres ! Je nageais dans le bonheur. J’étais attentive à tout les détailles de la pièce : l’ornement au plafond, les figurines des dieux et déesse, les écritures elfiques le long des bordures... J’en conclu que je devais être dans un sanctuaire où quelque chose semblable à sa. Je restai des heures à admirer la décoration jusqu'à ce qu’une femme entre dans la salle. Elle tenait un plateau dans ces mains.
- Tu ne devrais pas bouger autant Vera ! Du repos et encore du repos c’est ce qu’il te faut ! s’exclamât-elle en déposant le plateau sur une table.
- Pourquoi Vera ?
- Pourquoi ? Ben c’est ton nom, tu ne t’en souviens pas ?
Je la regarda avec hésitation, puis sur un ton peu convaincant je dis :
- Bien sur que si ! Quelle question !
Elle me regarda bizarrement puis reprit :
- Ton repas va refroidir…
Elle quitta la pièce. Je m’approchai du plateau, il y avait une sorte de bouillas blanche dans une assiette avec un morceau de pain et un verre d’eau. Berk…je reniflai légèrement la bouillas. Une vraie infection ! Je me résignai à jeûner. Je pris le plateau toute en prenant soin de me débarrasser de la bouillas et de l’eau en les jetant dans un coin. Je disamare des miettes de pain sur le plateau que je déposa au pied du lit. La nuit tomba et envahi les plaines. Je m’allongeai sur mon lit et tout en contemplant se magnifique plafond je m’endormis.

135ème jour de l’année : « Qui suis-je ? »

Do…do…Verandie…Verandie…ma fille …mon enfant….FUIS !!!!! Je sursautai de mon lit en sueur. Ouf ! Un cauchemar…rien de plus. Mais qui était c’est personne ? D’anciennes connaissances ?
Je cherchais au fond de moi mais leurs visages m’étaient inconnus. Serais-je vraiment devenue amnésique ? Et ce bébé dans cette ruelle, c’était moi ? Qu’est ce que sa veut dire tout ça … ?
Je pris ma tête dans mes mains quelques minutes. Allez debout…je me levai pour faire ma toilette. On avait enlevé le plateau et déposé devant mon lit, une bassine remplit d’eau, un gant, une serviette et une brosse. De plus il y avait du désordre dans la chambre, comme quelqu’un s’était battu. Bizarre…je ne me suis rendu conte de rien, quelqu’un était entré ? Que c’était il passait cette nuit ?
Je fis ma toilette en vitesse et sortie de la chambre.
Je parcourais les couloirs tout en me délectant de la magnifique décoration qui orner les murs de ce sanctuaire. J’avançais je ne sais où, mais j’y aller. J’entendais des chuchotements dans mon dos, des sifflements…je savais qu’ils parlaient de moi…La plus part des gents que je croisais me regardaient comme un monstre, certains avaient peur de moi et changeaient de direction en me voyant. On me cachait quelque chose. J’arrivai devant une porte entre ouverte. Je m’arrêtai attirée par des bruits pour y jeter un coup d’œil. L’homme au sourire d’ange était assis sur un bureau et s’adresser à quelqu’un dont je n’apercevais que l’ombre.
- Je pense que c’était une grave erreur ! Nous n’aurions jamais dû la ramener maître Elric, elle est bizarre… dit l’ombre en s’approchant du bureau.
- Je suis sûr que tu te fais du souci pour rien, tout s’est déroulé comme prévu pour le moment, l’échange a parfaitement fonctionné !
- Certes, elle vit et ne se souvient de rien…mais elle n’est pas stupide ! Elle ne va pas tarder à se douter de quelque chose.
- Si tout le monde tiens sa langue elle ne se doutera de rien, de plus tu sais très bien que c’est ma seule chance pour m’en sortir.
- Je sais…c’est pourquoi, je crois qu’il est bon que je vous informe d’une chose qui la concerne. Cette nuit elle a fait un cauchemar, tout le monde l’a entendu crié jusque dans le couloir. J’ai décidé d’aller jeter un œil, j’en ai profité pour lui apporter sa toilette. Et quand je suis entré, il y avait quelqu’un ou quelque chose qui parlait dans la chambre.
- Quelque chose ou quelqu’un ?
- Oui…Une chose était assise sur la chaise à bascule à son chevet. On aurait dit qu’elle lui chantait une berceuse pour enfant. Puis la chose s’est arrêtée de chanter en me voyant et elle a commencé à tourner autour de moi en faisant tomber des objets. Elle bougeait vite, très vite, je crois qu’elle essayait de fuir. Puis finalement elle finit par sortir comme une flèche par la porte. Je regardais Vera, elle semblait prise dans un cauchemar, j’ai essayé de la réveiller mais je n’y suis pas parvenu.
- Hum…une berceuse ?
- Oui…la chose connaissait même son deuxième nom, Verandie. Elle l’a reprit plusieurs fois quand elle chantait. Je pense que c’est sa présence qui a déclanché son cauchemar.
L’homme au sourire d’ange ne répondit pas. Il resta là, sens rien dire comme si il réfléchissait. Puis l’ombre qui avait pris une silhouette de femme reprit.
- Je ne sais pas ce qui s’est passé cette nuit Elric, mais je pense que ça va se reproduire temps que cette chose traînera dans le coin. Et j’ai peur que cette chose soit un esprit qui cherche à contacter Vera pour lui dire de se méfier ou quelque chose de ce genre.
- Tu as raison…mais je me demande qui cela pourrait bien être…
- J’aurais bien une idée…
- Je sais à quoi tu penses, mais c’est impossible, s’il se serait déplacer dans le sanctuaire on l’aurait aperçu. De plus, comme tu as dis la chose bougeait vite, lui il ne pourrait pas.
- Vous avez raisons, avez-vous une autre idée ?
Il y eut un moment de silence, puis il reprit en raclant sa gorge :
- Nous n’allons rien faire pour le moment…on va laisser cette chose s’approcher d’elle, pour voir ce qu’il veut vraiment.
- Vous proposez qu’on se serve de Vera comme appât ?!
- Oui et non, car nous ne lui laisserons pas le temps de « parler » avec elle. On l’attrapera dès qu’il sera à porter.
Je vis naître un sourire complice sur leurs lèvres, puis la femme s’inclina devant Elric et sortie de la pièce en se dirigeant vers les cuisines.
Je restai bouche bée. Quelqu’un est venu me voir hier soir et je ne m’en souviens même pas…Qui était-ce ? Mon cauchemar est lié à cette chose ? Peut être alors qu’elle pourra m’apprendre des choses sur mon passé, que tout le monde cherche à me cacher...
Je m’apprêtais à repartir dans ma chambre quand l’homme en blanc, Elric sortit de la pièce et m’aperçut. Nos regards se croisèrent quelques secondes, puis il passa devant moi d’une démarche joyeuse, le sourire aux lèvres en me disant « Bien dormi ? ». J’acquiesçais de la tête puis il se retourna en faisant un signe de la main comme pour me dire au revoir. Je le regardais s’enfoncer dans le couloir avec l’étrange sensation que je ne devais faire confiance personne ici.
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MessageSujet: Re: BG Verandie   BG Verandie Icon_minitimeLun 23 Juil - 14:21

Le soir même, la femme revint me servir le repas dans la chambre où j’avais déjà dévorée des dizaines de livres. Elle toqua trois fois et entra. Je levai les yeux d’un livre.
- Voici votre plateau, et mangez-le cette fois-ci.
Un sentiment de méfiance m’envahie. Comment savait t-elle que je n’avais pas mangé hier soir alors que j’avais pris soin de jeter la bouillas blanche et l’eau dans un endroit et fait des miettes avec le pain ? Il m’espionne ou quoi ?
Elle regarda avec un grand sourire.
- Allons ma chère, ne me regardez pas comme ça ! Vous paressez si méfiante avec nous !
- Ne devrais- je pas ?
- Si l’on considère que nous vous avons ramené à la vie, qu’on vous héberge et qu’on vous nourris. .non.
Tout en écoutant ceci je me mis a pensé très fort. T’appelles ça de la nourriture ? Quant à l’hébergement j’ai plutôt l’impression d’être dans une prison ! Je me résignais à ne pas faire de commentaire. J’haussais les épaules tout en répliquant :
- On est jamais trop prudent…de plus personne ne fait de bonne action si ce n’est pas pour avoir un retour, non ?
La femme continua de sourire malgré ma question et dit sur un ton joyeux pour changer de sujet.
- Bon appétit !
Elle tourna les talons et se dirigea vers la porte. Elle s’apprêtait à sortir quand je l’interpellais.
- Attendez ! Cette fois-ci, tachez de ne pas m’apporter ma toilette pendant que je dors, j’ai un sommeil léger et je n’aime pas être réveillée.
Elle resta quelque secondes sans bouger sur le seuil de la porte. Puis elle se retourna un sourire forcé aux lèvres et dit sur un ton plutôt aimable :
- Bien sûr ma chère.
Elle sortie de la pièce en refermant la porte. Je m’approchai près du plateau pour inspecter son contenu. Ca semblait déjà meilleur qu’hier. Salade, pomme de terre, carotte, pain. Je pris le plateau pour le déposer sur un bureau où traînaient des tas de livres. Je m’installais et commençais à déguster. Je mâchais quelques feuilles de salade quand je me mis à tout vomir. Ecoeurée je jetai le reste du repas à la poubelle. Je rinçai ma bouche avec l’eau puis j’allai me réinstaller au bureau. Je pris un livre au hasard et commençai à le feuilleter. Quand je tombai sur un bout de papier au centre de celui-ci. C’est quoi ça ?! Je saisis le papier où figuraient des inscriptions. Je lus « Fui temps que tu peux ! ». Fuir ? Qu’est-ce que c’est que ce papier encore ? Encore des conneries…Je déposai le papier sur le bord du bureau, avala d’un coup mon verre d’eau pour aller me coucher. Je m’apprêtais à me lever quand quelque chose attira mon attention. Les inscriptions sur le papier venait de disparaître et de nouvelle étaient apparu. C’est quoi ça ? Je pris le papier pour regarder ça de plus près. Je lus de nouveau « Méfis toi des regards indiscrets » Des regards indiscrets ?? Qu’est-ce que ça veut dire tout ça ?! Je pris une plume et l’encre qui traînaient sur le bureau et j’écrivis sur le papier « Quels regards ? »
J’attendis quelques minutes, de nouvelles écritures apparurent « Les murs ont des yeux, comme les statuettes » Je regardai autour de moi. Les murs ont des yeux…comme les statuettes...Mais bien sûr les bustes au plafond ! J’empruntais une échelle de la bibliothèque et je la plaquai contre un mure pour y monter. Arriver en haut, j’inspecta le visage d’un des bustes. Il semblait plutôt normale. Je m’approchai un peut plus près jusqu'à coller mon nez sur celui de la statuette. Tout d’un coup le buste ouvrit les yeux. Je sursautai de l’échelle manquant de tomber par terre. Je n’en revenais pas. Attends je rêve ! Ce truc vient vraiment d’ouvrir les yeux ?!!! Mais c’est du délire ! Je redescendais de l’échelle tout en gardant un œil sur la statuette redevenue normale. Alors s’est donc avec sa qu’ils me surveillent ? Et si je fais coucou ils vont le voir ? Je ne préférai pas essayer. Je me retournai vers le papier pour lire les nouvelles inscriptions « Cache les yeux ». J’exécutai l’ordre. Je me mis en quête de tissu. Je pris les draps de mon lit les déchirant. Puis je grimpai jusqu’au buste sur lequel je déposai les tissus pour cacher leur yeux. Je répétai l’action une dizaine de fois jusqu’à avoir recouvert toutes les statuettes. Fatiguée d’avoir fait tant d’efforts…à mes yeux. J’attrapai le papier, une plume et je me m’affalai sur le lit. Je m’allongeai tout en contemplant le papier devenu vierge. Alors t’a rien d’autre à me dire ? Ben moi si tiens ! J’inscris sur le papier « Qui es tu ? ». Quelque minutes passèrent, rien, même pas un petit mot ! Je continuai d’attendre mais finalement je m’endormis après quinze minutes d’attente.


Rah c’est quoi se bouquant !!! J’ouvris un œil puis l’autre tout en me redressant. Je scrutai l’intérieur de la pièce plongeait dans le noir. Rien…je tournai légèrement la tête sur mon côté droit. Je vis la chaise à bascule en mouvement. Il y avait bien quelqu’un dans la salle. Je dévisageai la salle jusqu'à apercevoir une ombre au pied de mon lit tapissait sur le sol. Qu’est ce que c’est que ce truc ?!!! Je me mis à paniquer en voyant l’ombre avancer vers moi. Je me plaquai au fond de mon lit en prenant mes jambes dans mes mains comme une petite fille effrayer. L’ombre continua de progresser lentement sur mon lit, je pouvais maintenant distinguer une silhouette de femme rampant en poussant sur ses bras. Elle se redressa, les cheveux lui tombaient sur le visage ne laissant apparaître que sa mâchoire grande ouverte, comme si elle voulait m’engloutir. Tétaniser de peur je ne bougeais plus d’un poil, mes dents claquaient tellement fort qu’on pouvait danser dessus. La silhouette leva un bras et l’approcha de mon visage. Je sentais mon cœur battre la chamade, des frissons me venaient dans tous les membres, j’ouvrais la bouche pour crier mais aucun son ne parvenait à sortir de ma gorge. Je fermai les yeux pour ne pas assister à la suite.

Je ne serais pas vous dire exactement combien de temps après j’ai pu rouvrir les yeux. Je me souviens simplement d’avoir sentis sa main froide se poser sur mon visage comme pour rentrer en moi, et ensuite des dizaines de flashs ont afflué dans ma tête. Puis j’entendis un grand fracas comme si on avait défoncé la porte de la chambre. Quand j’ouvris les yeux la silhouette avait disparu, des dizaines de regard étaient posés sur moi. Elric s’approcha de moi en tendant un verre d’eau.
- Sa vas mieux ?
Je saisis le verre d’eau et le bu sans rien dire.
- Je suis désolé
- Pour ?
- Pour t’avoir mise en danger à cause de cette chose.
Je bu à nouveau une gorgée, il poursuivit :
- Quand nous sommes entrés tu étais recroquevillée sur toi-même, les mains sur la tête entrain de marmonner des phrases insensées…Est-ce que cette chose t’a fait quelque du mal ?
Je ne répondis pas non plus.
- Je comprends que tu ais peur mais maintenant tu ne crains plus rien… Tu peux nous raconter elle est partie.
Je restai de glace sans rien dire. Je me remis à boire pour finir le verre, quand je sentis quelque chose remonter dans ma gorge. Etouffant, je lâchai le verre et attrapai ma gorge. Elric se précipita sur moi pour me tenir. Je commençais à secouer dans tout les sens. J’ouvris grand la bouche, la silhouette noire sortie de moi et s’échappa par une fenêtre. Elric m’aida à me redresser. Je gardais les mains sur ma gorge.
- Ne t’inquiète pas c’est fini ! Elle est partit maintenant…
Je reprenais mes esprits doucement, je regardai Elric et lui demandai.
- Qu’est ce que…qu’est ce que c’était ?
- Un esprit…il est parti, et il n’est pas prêt de revenir. Tu sais pourquoi il est venu ?
Je fis non de la tête.
- Bien, ça va aller ?
- Oui.
- Nous allons te laisser alors. Repose toi bien.
Ils quittèrent la salle. Je fermais les yeux quelques secondes. Puis je montai sur mon lit. Je posai ma main sur la table juste à côté du lit. Je sentis une main se posais sur la mienne. Je tournai d’un coup la tête. Ouf…rien...Je levai ma main, un papier était collé dessous. Encore ce machin ! Curieuse, je regardai s’il y avait quelque chose dessus. Je lus les nouvelles inscription « Cherche ton frère, cherche la Statue au centre du sanctuaire, trouve tes réponses et vas t’en avant qu’il t’ait ! »
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MessageSujet: Re: BG Verandie   BG Verandie Icon_minitimeLun 23 Juil - 14:23

136ème jour de l’année : « Retour au source »

Verandie…ma soeur….Il faut que tu comprennes…Trouve tes réponses….pour te sauver !!!! Je tombai de mon lit en me réveillant d’un bon …Encore un cauchemar…Je pris une serviette pour essuyer mon visage. Toujours ces visions…Trouver tes réponses ? Qu’est ce ça peut bien vouloir dire…et cette voix qui me semble si familière…
Je me levai, mon bras me picotait, j’avais l’impression qu’on m’avait fait une piqûre. J’approchai mon bras de mes yeux pour voir quand le papier attira de nouveau mon attention. L’inscription dessus avait encore changé. Ce n’était même plus inscription à vrai dire, ça ressemblait plus à un plan. Je saisis le papier pour voir sa de plus près. En effet il s’agissait bien de ça. Je ne serais dire le pourquoi du comment mais je décidai de suivre cette piste. Qui sait, peut être que ça m’apprendra quelque chose ?
Je sortis de la chambre sur la pointe des pieds en rasant les mures. Je suivis le plan jusqu'à arriver à un miroir. Je m’approchais du miroir quand j’entendis des pas dans le couloir. Je me cachai à toute vitesse derrière une statue en faisant tomber mon papier accidentellement. Hélas je ne m’en aperçu que trop tard, les pas s’étaient transformés en silhouette blanche. Je ne bougeais plus d’un poil. J’attendis patiemment que les deux personnages passent leur chemin mais quelque chose semblait avoir attirer leur attention. Aller bougez vous !!! Je jetai un œil pour voir se qu’il se passé. Oh non pas sa !!! Pose sa tout de suite toi !!! L’un des deux s’étaient penchés pour ramasser mon plan. Et merde ! Comment je fais si ils le prennent ?! Ils commençaient à repartir avec le papier quand je décidais d’intervenir.
- Toi là !!! dis- je sur un ton grave comme pour imiter une statue parlante.
Ils se retournèrent et dire en même temps :
- Moi ?
- Non pas toi ! L’autre bourricot! poursuivis-je tout en pointant le doigt de la statue sur celui qui tenait le papier.
- Qu’est…qu’est ce que vous me voulez…madame...madame la statue ? répondit- il tout en bégayant.
- Madame ? Comment ose tu !!! Je suis…euh, je suis euh….l’incarnation d’Eva ta déesse !!! Où est passé ton respect simple mortelle ?!!!
- Euh mais vous n’êtes pas une statue d’Eva…
- Silence j’ai dis !!!!! Petit vaut rien, tu crois m’apprendre qui je suis ?! Je sais qui je suis, oui même si toi tu penses savoir qui je suis alors qu’il est probable que tu ne le saches pas, car seule Eva sait qui elle est, car elle est ce qu’elle est, dis-je tout en m’embrouillant complètement. Donc SILENCE !
- Euh…si vous le dites….votre seigneurie.
- Incline toi devant moi et implore mon pardon avant que j’abatte ma colère sur ta tête !
Il se jeta au sol tout en disant
- Mille et un pardon votre seigneurie !!
- Bien je préfère sa ! dis-je tout en me retenant de rire et j’ajoutai. Ce papier que tu as entre tes mains, repose le là où tu l’as trouver ! Tout de suite !!!
Il exécuta l’ordre tel un gamin effrayer.
- Parfait ! Maintenant disparais !!!!
Il s’inclina et parti en galopant sans se retourner. Je sortis de derrière la statue tout en riant. Quelle idiot celui là !!!! C’est trop simple de les faire marcher c’est débile. Je repris mon calme et concentrai de nouveau. Alors…où suis-je maintenant ? J’inspectai le papier. Ben...je suis arrivé !! Je scrutai le couloir. Rien…sauf se miroir. Tout sa pour sa ?! Pffff !! Je rebroussais chemin quand j’entendis quelque chose tomber dans mon dos. Je me retournai en sursaut. C’était quoi sa ?!! Je dévisageai les lieux. Je reprenais mes esprits quand je sentis un souffle froid derrière mon dos comme si quelqu’un respirait fort. Un frison de peur remonta le long de mes jambes pour envahir tout en le haut de mon corps en provocant des tremblement de partout ou il passait. Tétanisé, je fermai les yeux en me répétant : Vas t’en, vas t’en, vas t’en, vas t’en, vas t’en, vas t’en ! Mon vœu fut enfin exaucé. Je me retournai enfin, le couloir était vide. Ouf…Je m’approchai du miroir pour l’inspectai tout en restant sur mes gardes. Au moment où ma main rencontra celui-ci, j’aperçus à l’intérieur le reflet d’une femme aux cheveux noirs tombant sur la tête. Je sursautai de nouveau. C’était elle, la fille d’hier soir ! Je reculai en fixant le miroir et je trébuchai au sol. J’attendis quelque secondes par terre sens bouger. Elle ne traversera pas ! Elle ne peut pas !! Se n’est pas possible !! La fille sortis du miroir en rampant. AAAAAHHHHH !!!! Je croyais halluciner. Je commençai à ramper sur le dos pour fuir mais elle m’attrapa par la jambe pour me tirer vers elle. Je résister en essayant de m’agripper au sol. Mes ongles grincer en irritant mes oreilles. Je n’arrivais pas lui résister, elle finit par nous faire traverser le miroir.
Par réflexe j’avais encore fermé les yeux ! Quand je les ouvris je me trouvais dans une immense bibliothèque en forme de circulaire. Je me relevai pour prendre connaissance des lieux. Où j’ai encore atterrie ? Fichu papier !!! Je continuai ma visite et je rencontrai de nouveau mon amie de toujours. Se n’est pas vraie !!! Elle ne veut pas me lâcher un peu ! Je m’engageai dans une discussion avec elle qui ressemblait plus à un monologue.
- Ah non ce n’est pas vrai !!! Tu vas continuer longtemps à me coller ?!! T’es en manque d’affection ou quoi ?! Navrée mais tu n’est pas mon genre !!! Va donc hanter quelqu’un d’autres veux-tu ??!!! Dis-je tout en reculant
- …
- Tu n’as pas de langue c’est sa ?! Répond au moins ! Qui es tu ?! Et qu’est ce que tu me veux a la fin ?!!!
Elle ouvrit grand la bouche mais aucun son n’en sortie.
- Mais bien sûr ! J’allais te le dire aussi ! Et si tu mettais le son s‘il te plait ?!! Je n’ai pas appris à lire sur les lèvres moi !
Je continuais de reculer tandis qu’elle progressait vers moi.
- Ben dit donc c’est que t’es une grande bavarde !
J’arrivai au bout de salle, mon dos toucha le mur. J’attrapai une canne qui traînait par là et je la pointai sur elle. Je la remuai devant son nez pour lui faire peur.
- Ah ah ! Arrière créature ou tu vas tâter de mon bâton!
J’essayai de la faire reculer mais rien a faire, elle n’était pas autant stupide que les autres. Elle attrapa le morceau de bois et le balança sur le côté, je la regardai faire. Puis elle m’attrapa par la main et me dirigea au centre de la pièce. Je la laissai faire sans essayer de résister, peut être me laisserait elle après sa… Nous arrivâmes au centre, elle me lâcha et recula.
- Voici la clef à tes questions, dit elle en pointant la statue
- T’as une langue maintenant ?!!
Elle me poussa contre la statue, je me la pris en pleine face.
- Aie !!!
- Ton sang...c’est le lien avec ton frère.
Elle disparut en me laissant face à face avec la statue. Perplexe, je scrutai se tas de plâtre. « Ton sang c’est le lien avec ton frère », Qu’est ce que sa veut dire sa encore ?! Soudain une idée me vint. Je mordis mon poignet jusqu’au sang. Je l’approchai de la statue pour faire couler mon sang dessus. Il se rependis sur le front de celle-ci et atteint peut a peut le coup puis le coeur. J’attendis quelques minutes…Rien. Je continuais de regarder mon sang couler quand il se fit absorber d’un coup. La statue ouvrit les yeux et me fixa. Elle se souleva de son socle et s’approcha de moi. Je la regardais comme un monstre.
- Bonjour Verandie ou plutôt Vera…dit-elle.
- Euh…bonjour…
- Cela fait si longtemps maintenant.
Elle posa sa main froide sur ma joue, instinctivement je reculai.
- Je…je…euh…, dis-je en cherchant mes mots.
- Je comprends, je te fais peur c’est ça ? Ne fait pas attention a mon apparence, dit il en soulevant ces lourd pieds de plâtre, qui des l’instant ou ils les posaient au sol provoquaient une secousse.
- Mais…tu…enfin vous…vous êtes une statue ! Et moi je…je parle avec une statue !
- Maman ne t’as pas expliquée ?
- Maman ?
- Oui c’est elle qui aurait du t’amener a moi pour que l’on parle.
- Maman ? Attends tu veux dire que cette chose qui me suis de partout c’est ta mère ?
- Oui c’est ma mère et la tienne aussi.
- Oula doucement…s’il te plait. Attends je récapitule…La chose là c’est ma mère et la tienne, donc nous sommes frère et sœur. C’est sa ?
- Oui…
- Heureusement qu’il n’y a pas de ressemblance familiale, dis-je en marmonnant dans ma barbe puis je poursuivit, comment c’est possible ? Et…et pourquoi est elle comme sa ?
- C’est l’amour qu’elle te porte qui lui a permis de venir te voir en traversant la mort pour te protéger. Son apparence n’est rien que le reflet de ces longues années passé de l’autre côté…tu ne dois pas être effrayer.
Les choses s’éclaircissaient enfin dans ma tête. Cette chose ou plutôt ma mère ne chercher pas à me faire du male mais juste à me protéger. Mais de quoi ?
- Me protéger, tu dis ?
- Oui…elle voulait te prévenir que tu n’étais pas en sécurité ici, et c’est toujours le cas. Ne fait pas confiance à Elric et ses fidèles, ils te manipulent.
- Ils me manipulent ?
- Oui c’est une longue histoire.
- Explique la moi alors.
- Et bien tout a commencer quand lui et moi avons passé un pacte…il me ramener à la vie en échange de mon aide pour te délivré des enfers….sa à fonctionner, tu en es la preuve.
- Comment ? comment c’est possible ?
- Nous avons procéder a un échange avec un Shilen, nous avons séparer ton âme en deux, une partie réside encore en enfer avec tes souvenirs et tes pouvoirs, l’autre et en face de moi.
- Alors tu veux dire que je ne suis pas vraiment Verandie, enfin Vera ?
- Non…Verandie c’est le tout…toi tu n’en es qu’un fragment qu’on appelle Vera. Je pensais que tu reviendrais tel que tu étais…mais Elric c’est jouer de moi….C’est pour sa que je veux t’aider a te souvenir…je veux que tu sois elle…ma sœur. Tu comprends ?
- Oui…enfin je pense… mais quel était l’intérêt de Elric dans l’histoire ?
- Toi, il te veut toi…pour lui tu es une sorte de spécimen, il veut t’étudier. C’est pour sa qu’il n’a ramener q’une partie de toi…
- Un spécimen ? Qu’est ce que tu veux dire ?
- Tu ne t’en rappelle sûrement pas, mais quand tu étais jeune tu l’as rencontrer près d’une rivière, vous êtes devenu très amis tout les deux. Mais un jour tu es tomber malade, normalement tu étais sensé mourir, il n’y avait aucun remède a cette maladie sauf la mort. Mais tu y as survécu…quelque chose d’exceptionnel en toi t’a permis de survivre…Et c’est cette chose que recherche Elric. Il espère l’obtenir en t’étudiant.
- Mais…pourquoi sa l’intéresse ?
- Il y a de ça quelque mois, quand il est venu me délivrer de l’arbre où était renfermé mon âme comme le nous nous étions entendu. J’ai accepter le pacte sens réfléchir, mais j’aurai du me méfier. En réalité Elric est malade, il a attraper la même maladie que toi…tout se qu’il cherche c’est l’antidote et comme je te l’ais dis, c’est toi l’a clef. D’ailleurs il a déjà commencer c’est recherche sur toi.
- C’est recherche ?
- Oui, il t’espionne constamment, il met des substances bizarres dans ta nourriture pour voir comment tu réagis. De plus il a demander a une de ses servantes de te prendre du sang quand tu dormais l’autre nuit…Fait attention a toi.
- Hum…Et que feras t il de nous quand il aura trouver son antidote ?
- Je ne préfère pas l’imaginer. C’est pour sa que notre mère t’a amener a moi pour que tu redeviennes toi-même afin de fuir d’ici.
- Que je redeviennes moi-même ?
- Oui, que tu retrouve ta mémoire et tes pouvoirs, et pour sa je vais te rendre tes souvenirs… Ferme les yeux, quand tu te réveilleras tout sera plus clair.
J’exécutai ses ordres…
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Levee
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MessageSujet: Re: BG Verandie   BG Verandie Icon_minitimeLun 23 Juil - 14:24

Quelques heures plus tard, Elric sera mis au courant de cette discussion par les statues qui étaient disposés dans toutes les salles du sanctuaire .Celui-ci fou de rage décide de mettre un terme à cette captivité croyant avoir trouver son remède.
Voici les derniers mots que Verandie écrit dans son journal le 136ème jour de l’année au matin. Son journal sera découvert sur son lit, quelques jours après le drame.


136ème jour de l’année : « Confessions »

A l’heur où j’écris se passage la peur me hante…que vas t-il se passé maintenant ? Je voudrais que tout cela ne sois qu’un affreux cauchemar…Chaque minute, des milliers de flashs afflux dans ma tête me provocant d’horrible douleur. C’est comme si je revivais mon histoire une seconde fois. De plus, certains passages sont tellement atroces, que mon cœur s’essors en les voyant et l’amnésie devient alors un doux rêve enviable. D’autre sont si beau, comme se fabuleux mariage ou encore le visage souriant de mes amis…Mais très vite ils se retrouvent écraser par de plus douloureux. Je me redécouvre sous tous mes angles, et je comprends enfin tous ces regards accusateurs, ses sifflements blessant dans mon dos ou encore les personnes qui changent de trottoir à mon passage. J’étais un monstre…un horrible monstre. Comment me faire pardonner ? Comment faire oublier cette image de moi ? Comment prendre un nouveau départ ? J’ai honte…tellement honte que je n’arrive plus a me regarder dans le miroir. Tous ces crimes, tous ces hurlements de douleur…Mes mains sont pleines de sang…ce sang de mes victimes qui c’est ancré dans ma peau comme un poison souillant mon âme, et anéantissant peut à peut ce qu’il reste de mon humanité. Que vais-je devenir ? Finalement, je mérite d’être utiliser comme un cobaye, surtout si cela permet de sauver une personne. De plus peut être qu’en me rendant a Elric je pourrais négocier la liberté de l’âme de mon frère prisonnier de cette statue. Mon frère…j’ai tellement envie de le voir, de lui parler, de rire a ces côtés comme dans mes souvenirs.
Je ne peux plus tenir en place. Alors que les rayons du soleil levant envahissent ma chambre je me sens perdue…Ma tête est remplit de souvenirs si bien que je n’arrive plus a raisonner. Mais quelque chose en moi me dis de prendre garde…prendre garde mais à quoi ? J’entends du bruit derrière la porte, comme si l’on gratter dessus. Tout à l’heur j’ais vu une ombre défiler plusieurs fois par la fenêtre. J’ai le pressentiment d’être observer depuis quelques heures…Le bruit devant la porte s’intensifie et devient un tapage. Quelque chose veut entrer mais n’y arrive pas. Je vois des ombres défiler par la fenêtre comme toute à l’heure.
Ca y est, ils viennent me chercher.


Quelques jours plus tard Verandie est retrouvée allonger par terre, plongé dans le coma et gisant dans son sang, au centre du sanctuaire. Elle aurait reçut un sors puissant destiné a la tuer après lui avoir taillader une veine pour prélevait son sang. Des débris de statues on eux aussi étaient retrouvées devant le corps de Verandie. Il semblerait que cet objet se soit interposé au moment où le sort a été lancé, ce qui expliquerait le fait qu’elle ne soit pas morte sous le choc. Les agresseurs, car ils étaient plusieurs selon des témoins, se sont enfuis en la laissant au sol entre la vie et la mort. La troupe d’agresseur était composée de un des maîtres du sanctuaire ainsi que plusieurs de ses fidèles qui avait aidé à ramener Verandie. A l’heur d’aujourd’hui, ils ont désertaient et aucun d’eux n’as été retrouvés sauf le dénommé Elric, qui aurait succomber a une potion fabriquer de sa main pour se sauver d’une maladie.
Après plusieurs années passaient chez un guérisseur, Verandie est sortie du coma avec de lourdes séquelles tels l’amnésie, l’hémophilie, une santé fragile et l’incapacité d’utiliser ses pouvoirs. Ramener sur ses terres natales, elle s’est réadapter a la vie quotidienne malgré ses séquelles lui empoisonnant la vie, et l’obligeant à apprendre à se battre autrement qu’avec la magie. A la fois perdue et désorientée, elle vit sous le mensonge et dans la solitude.
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